L'événementiel face au Covid-19
Le secteur de l’événementiel fait face à cette pandémie, avec énormément de difficulté. Le Covid-19 a rendu cette année 2020 très compliquée. La plupart des événements sont annulés et personne ne sait si l’activité reprendra dans peu de temps. Pour certains c’est toute la saison qui est perdu.
Le président de la république a annoncé après un passage au stade 3 c’est désormais, un confinement total ou presque qui attend les français. En effet, les déplacements non obligatoire sont interdits pour une durée de 15 jours minimum( renouvelable). De plus, pour effectuer ses déplacements une attestation devra être imprimée ou recopiée, par toute personne souhaitant se déplacer.
Les chiffres sont alarmants plus de 170 000 contaminés dont plus de 6 600 en France. Déjà durement impacté par les mouvements des gilets jaunes l’année dernière, c’est maintenant le Covid-19 qui met en péril le secteur de l’événementiel. Tous les acteurs de ce secteur sont durement touchés, les traiteurs, les prestataires techniques et animations. Un sérieux manque à gagner pour ces derniers. Ce sont près de 335 000 emplois qui sont en danger.
Les solutions pour les événements déjà signés sont le report ou l’annulation totale. Mais un retour de l’activité normale est loin d’être acté. Ce sont 100% des événements des deux prochains mois qui sont annulés ou reportés à des dates ultérieures.
L’événementiel fait face au Covid-19 : solutions pour diminuer les pertes
Pour faire face à cette crise, les solutions des employeurs du secteur est l’activité partielle. Cette expression remplace le chômage partiel ou le chômage technique depuis 2013.
Si le salaire des employés concernés est donc abaissé, l’employeur doit tout de même s’acquitter d’une partie de leur rémunération. Sur leurs heures non travaillées, les salariés touchent ainsi une indemnité horaire d’activité partielle. Elle correspond à 84% de leur salaire horaire net habituel. Cependant le dispositif est limité à 6 mois mais peut être renouvelé pour 6 mois supplémentaire. Pour mettre en place dans son entreprise une activité partielle. Ce sont déjà près de 5200 entreprises qui avaient une demande de chômage partiel le 12 mars. Ce qui concerne près de 80 000 salariés.